La survie du Parti ne peut être qu'une métamorphose.
Par Georges Séguy, syndicaliste et communiste(*).une tribune libre paru dans l'Humanité du 30 novembre 2007 dans le cadre du débat sur la préparation de l'assemblée extraordidnaire des communistes et sur l'avenir du Pcf .
j’ai toujours veillé au respect de l’indépendance de la CGT et résisté à tout ce qui pouvait la compromettre, j’ai aussi soutenu le droit pour tous les syndiqués d’avoir en dehors du syndicat l’activité politique de leur choix. Durant mes quinze années de fonction de secrétaire général de la CGT, soucieux d’éviter toute confusion je me suis abstenu d’exprimer publiquement les raisons de mon soutien ou de mes réserves envers la politique de mon parti. J’ai adhéré au Parti communiste il y a soixante-trois ans, au moment où je suis entré en résistance en devenant FTPF. Depuis, j’ai vécu intérieurement tous les événements de la seconde partie du XXe siècle tout en exerçant syndicalement et politiquement mes responsabilités. Me voilà, aujourd’hui, militant de base et très préoccupé par les conséquences de l’échec cuisant de la gauche à la dernière élection présidentielle. Comment n’aurais-je pas envie de prendre part au débat engagé sur l’avenir de mon Parti ?
Il y a une douzaine d’années je redoutais les dangers d’une contestation de tendances à l’intérieur du Parti susceptible de nuire à son unité. Cette crainte me paraît aujourd’hui dépassée, l’important n’est plus la cohésion de ce qui reste du Parti mais sa survie qui - à mon sens - ne peut être qu’une métamorphose.
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http://www.humanite.fr/2007-11-30_Tribune-libre_La-survie-du-Parti-ne-peut-etre-qu-une-metamorphose
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